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Voilà précisément dans ce titre, ce qu’il ne faut pas faire !
Ah , c’est difficile ! La phrase précédente aussi illustre ce qu’il convient d’éviter.
« Mais Pourquoi ? » me dirait Solange.
Comment dire…
Tentons une expérience:
Si je vous demande de ne pas penser à un chat.
Dites moi ce qui vous est venu en tête… évidemment, vous avez pensé à un chat, et ce, malgré le « ne pas ».
Eh bien sachez que notre inconscient ne connaît, ni ne comprend la négation.
Ainsi, dans cet exemple, votre conscient a bien entendu et compris la consigne de ne pas penser à un chat, mais votre inconscient, lui, vous a amené immédiatement l’image du chat.
Quand vous parlez à autrui, vous vous adressez bien sûr à son conscient et son esprit rationnel, mais également à son inconscient et son imagination.
Forts de ces évidences, que pensez vous si l’on dit:
« Tu ne dois pas faire ceci ou cela ! »
Il y aura concurrence entre votre réflexion, peut-être votre morale, qui voudra vous faire respecter cette injonction et une tentation naturelle venant de votre inconscient qui vous poussera à faire la chose.
Nous passons notre temps à dire:
« Ne fume pas ! ».
« Ne rentre pas trop tard ! ».
« Ne sors pas ! »..
« Ne passe pas par là ! ».
« Tu n’as pas le droit ! ».
« Ce n’est pas bon pour toi ! » .
« Ce n’est pas bien ! ».
Je vous laisse faire la très longue liste de ce que nous disons au quotidien et qui met « l’autre » en conflit avec lui-même, et vous laisse imaginer ce que l’inconscient a pu enregistrer de ces phrases sans ces négations.
Essayons de dire plutôt:
« J’ai peur pour ta santé quand tu fumes ».
« Reste un peu avec moi ».
« Evite cette route ».
On peut également poser des questions:
« As-tu le droit de faire ça ? ».
« Est-ce bon pour toi ? ».
« Penses-tu que c’est bien ? ».
L’idée est un peu différente de la pensée positive, en ce sens qu’en évitant les négations, on s’adresse à la personne dans son intégralité, sans conflit entre son conscient et son inconscient.
Sachez également, et c’est fondamental, que lorsque vous vous parlez, vous parlez aussi à votre propre inconscient.
De cette manière, au lieu de (se) dire: « je ne le ferai plus », dites plutôt: « je le ferai différemment la prochaine fois ».
« Je ne fumerai plus » devient « j’arrête de fumer ».
Ainsi, la personne qui vous dit: « je ne boirai plus », n’est pas en train de vous mentir, mais de se mentir, et c’est là un drame personnel.
Ce conflit interne amène mal-être et culpabilité.
La culpabilité amène l’auto-sanction, et cette auto-sanction amènera peut-être la personne (dans cet exemple), à boire davantage pour se punir.
Tout n’est pas aussi grave que dans l’exemple ci-dessus, mais les mots et la manière de les porter sont importants.
Il faut s’écouter parler ou plutôt s’entendre parler, s’entendre avec soi et avec les autres et faire en sorte que les négations quittent nos conversations, nos injonctions et nos conseils.
Pour qu’enfin puisse exister la paix intérieure et la congruence entre notre conscient (raison) et notre inconscient (émotion).
merci de votre fidélité
Bonne journée.
Pascal.

(3 commentaires)
feutren
13 juin 2017 à 20 h 59 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonsoir,
J’ai bien aimé ton article comme tous les autres. Merci à toi et tellement contente de te connaître et de te lire. Ma vie a changé depuis que je te connais. je pense à ta philosophie et j’applique comme je peux…Bisous. Bonne soirée.
Cathy
Le Gendre
29 juin 2017 à 11 h 53 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Le nouveau texte de Pascal m’a beaucoup intéressée, il m’a fait penser à ce qui m’arrivait en cours de sophrologie.
À un moment donné du cours nous devions déverser sur nous des adjectifs positifs.
Je n’ai pu le faire que la 3ème année du cours.
Je me disais : je ne suis pas coupable mais aussi : je ne suis pas « aimable », je suis nulle quoi.
Et le professeur me reprenait : » tu ne dois pas dire ceci où cela , ce n’est pas bon pour toi ».Je lisais dans ses yeux : ce n’est pas bien de t’exprimer ainsi.
Si je suis ce que dit Pascal, mon inconscient captait ce qu’on me disait de ne pas penser…et je le pensais.
Grâce à la sophrologie et surtout à de nombreuses séances de kinésiologie et d’hypnose, j’arrive maintenant …quelquefois….à trouver des mots positifs( j’y arrive de plus en plus souvent).
Cela, tout en contentant mes » professeurs » m’apaise et me » tire vers le haut ».
Solange
Le Gendre
18 juin 2018 à 12 h 15 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Pascal dit : les comportements convulsifs sont au nombre de trois : les phobies, l’addiction et l’obsession.
Chez moi, j’en connais deux:
L’obsession , non, pas du tout mais la phobie et l’addiction , là, je connais.
Ma phobie à moi c’était la peur des boutons ( pendant 20 ans, impossible de me servir de ma machine à laver, impossible de prendre de l’argent à un distributeur, impossible de prendre le bus, etc…).
Je dis » c’était » car après avoir travaillé sur moi cette phobie à disparu ( je n’aime toujours pas les boutons mais ils ne me paniquent plus).
L’addiction: je fume depuis 50 ans ( j’en ai 80) un paquet de cigarettes par jour.
Je n’arrivais pas à diminuer et me sentais coupable.Alors j’ai fait appel à l’hypnose.Mais j’avais une demande particulière, conserver le plaisir de 4 cigarettes par jour .
Le challenge particulier à été gagné: je ne fume plus que 4 cigarettes par jour et ne souffre pas de manque , ce qui me rend vraiment heureuse. Je suis reconnaissante et admirative du travail accompli par mon thérapeute car avec ma demande spéciale ce n’était vraiment pas gagné.
Solange